Tendance : La diversification de l’offre des organismes de formation – Qu’en penser ?
Le secteur de la formation a connu de très belles années notamment entre 2004 et 2008, principalement du fait de la réforme de la législation relative à « La formation professionnelle tout au long de la vie ».
La tendance de ce marché était principalement caractérisée par sa fragmentation : la plupart des structures étant de petites tailles et spécialisées, excepté quelques gros centres de formation comme Demos ou Cegos intervenant sur un grand nombre de domaines.
La crise a mis un terme à ce mini âge d’or. Les entreprises réduisent leurs dépenses en formation et/ou se limitent aux obligations légales.
La croissance du CA des organismes est globalement restée positive, mais les marges et les résultats ont reculé dans ce marché devenu hyper concurrentiel.
Pour autant, les organismes ont des opportunités à saisir. La crise est en effet une période propice aux remises en question, au renouvellement des méthodes de travail et des offres commerciales.
C’est une période au cours de laquelle ils ressortiront plus forts ou ne ressortiront pas…
Une chose est sûre : Ils doivent mettre en place des mesures défensives, de la créativité et de la conduite du changement.
La diversification de l’offre de formation en fait partie.
Certains pensent que leur spécialisation représente un inconvénient dans ce contexte de crise et que cela les rend plus vulnérables face à l’arrivée de nouveaux concurrents.
De plus, si la spécialité de l’organisme de formation se retrouve en phase de déclin ou de baisse de la demande, c’est sa pérennité même qui est menacée.
Ainsi, une stratégie de diversification peut limiter ces différents risques, elle permet d’ investir dans des domaines porteurs et d’améliorer sa rentabilité.
Mais la diversification peut présenter des limites selon les moyens que l’organisme de formation à choisi de mettre en œuvre (Ce sujet peut faire l’objet d’un autre article)
Elle peut entraîner une dispersion des ressources et des compétences, poser des problèmes de coordination et un manque d’unité entre les différentes spécialités.
Attention donc, car la dure loi de l’offre et de la demande, pourrait conduire certains organismes à considérer la formation comme un « produit de grande consommation » et non plus comme un « service ».
Pour le Client d’un organisme diversifié à outrance, trouver la réponse à une simple question devient un parcours difficile : « mon besoin particulier a-t-il été compris et pris en compte ? qui assure la formation ? dans quels locaux et à quelles dates de façon certaine » ?
Chez Evolution nous cultivons le sens du service.
Et, j’ose encore croire qu’il est possible de privilégier la qualité et le sens du service à des critères exclusifs de rentabilité et de loi du marché.
Car le sens du service, c’est garantir un traitement personnalisé des demandes, une écoute, une compréhension et une expertise sur des besoins spécifiques, sans jamais oublier l’essentiel : la formation a pour objectif de faire acquérir les compétences nécessaires au stagiaire, contribuant ainsi à son évolution personnelle et à la compétitivité de son entreprise.
Alors faut-il faire le pari de la diversification de l’offre de formation ou pas ?
OUI !
Si on maintient un haut niveau de qualité,
D’écoute,
De conseil,
De moyens,
D’expertise dans chaque domaine….
NON ! NON ! Et NON !
Si on en arrive à proposer des formations « Fourre-Tout » sans aucune valeur ajoutée et dans l’unique objectif d’une rentabilité à tout prix !
Virginie SZEFEROWICZ
Chère auteure,
Je suis plutôt d’accord avec vous sur le haut niveau à maintenir, mais chez Evolution, je ne me fais pas de souci particulier à ce sujet